
Les sports de montagne à pratiquer en hiver
Sommaire
Ces dernières années, on note un certain engouement des amoureux de plein air pour les sports de montagne. Bien que très appréciés, ces sports sont en général très éprouvants pour les muscles et nécessitent d’être en très bonne condition physique.
Toutefois, si vous êtes un inconditionnel de ce type sport, alors nous vous invitons à découvrir notre sélection des sports de montagne les plus populaires du moment. Certains se pratiquent en été et d’autres en hiver. Enfin, vous pouvez les essayer seul, en intégrant un club de sport ou avec des amis.
La montagne du fait de ses paysages époustouflants et de son relief particulier, se présente comme un endroit de choix pour s’adonner à diverses activités sportives. Voici des sports qui se pratiquent très bien en montagne :
Le ski alpin
Le ski alpin est probablement le sport de montagne le plus populaire au monde. La pratique de ce sport est un véritable loisir et passe-temps pour de nombreuses familles pendant les vacances d’hiver en montagne. Le ski alpin fait partie des disciplines olympiques depuis 1936.

Comment pratiquer le ski alpin ?
Le ski est une activité physique qui se pratique exclusivement en descente, sur piste ou hors-piste, avec ou sans bâtons, avec des skis plus ou moins recourbés, plus ou moins courts. Sachez qu’il faut être un excellent skieur pour se lancer en descente hors-piste, car cette option est beaucoup plus dangereuse que la première.
Il existe différentes pratiques de ski alpin : le saut à ski qui consiste à faire un très grand saut après une rampe d’élan ; le ski cross (avec des bosses qui constituent des obstacles) ou encore le ski freestyle qui consiste à effectuer des figures en l’air).
Niveau de difficulté
Le ski alpin est une activité physique qui requiert une grande technique, beaucoup d’endurance et une excellente condition musculaire.
Si les débutants peuvent se contenter dans un premier temps d’une simple descente sur piste, il est possible de pratiquer le ski alpin à un niveau beaucoup plus élevé, avec des difficultés techniques (sauts sur grande distance, acrobaties en l’air, bosses d’obstacle, etc.) qui nécessitent des capacités cognitives et sensorielles exceptionnelles.
Equipements pour la pratique du ski alpin
Comme les autres sports, le ski alpin a ses propres équipements de montagne :
- Matériels de ski : bâtons de ski, pack skis, fixation ski, housses
- Vêtements : veste de ski, pantalon de ski, gangs de ski, chaussettes, bonnet, chaussures de ski. Vous pourrez trouver votre bonheur chez Rossignol ou le site achat-ski.
- Accessoires : casque de ski, masque de ski, lunette de soleil, sac à dos, sac airbag, sécurité montagne

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Le ski de randonnée
Le ski de randonnée ou ski de montagne est une variante du ski qui se pratique sur des terrains enneigés, généralement sauvages. Cette activité est très appréciée des sportifs qui aiment pratiquer sur les grands espaces. En effet, qu’elle soit pratiquée en loisir ou en compétition, elle n’impose aucune condition d’aménagements propres aux domaines skiables tels que, les pistes de zones damées et les remontées mécaniques notamment.
Comment pratiquer le ski de randonnée ?
Telle une randonnée au sens classique, le ski de montagne se pratique généralement en groupe, sur des pentes parfois très aigues, avec un matériel de ski semblable à celui du ski alpin. Il existe aussi des activités sur pente faible ou moyenne, avec du matériel propre au ski de randonnée ou des skis de fond. Des phases de parcours à pied sont également à envisager ici : dans ce cas, les ski-randonneurs devront porter leur matériel de ski sur l’épaule, dans un sac à dos ou à la main.
Relativement au parcours, il faudra enchaîner pour l’essentiel des montées et des descentes avec tous les obstacles que cela implique. Dès lors, il est important d’avoir une bonne technique pour ne pas s’épuiser rapidement, une excellente connaissance de la montagne et de la neige en hiver…afin de mieux appréhender les risques (crevasses, plaque à vent).

Niveau de difficulté
Le ski de rando est un sport de montagne complet qui nécessite une habilité physique et intellectuelle non seulement pour s’assurer du plaisir, mais aussi pour garantir la sécurité du groupe. Ce sport exige des qualités qui ne peuvent être acquises qu’à partir d’un entraînement régulier.
En pratique, il faudra être prêt à faire face aux neiges non anticipées, qui peuvent énormément varier d’une sortie à l’autre et s’avérer très difficiles à skier. Si vous manquez d’assurance dans le raid, avez du mal pour tourner, à descendre des pistes rouges, vous avez intérêt à vous améliorer avant de vous engager en montagne.
Equipements
Sachez d’emblée qu’il n’est pas possible de faire du ski de randonnée avec vos skis de piste, sauf bien sûr si vous les avez préalablement équipés de fixations qui permettront de libérer le talon lors de la montée.
Voici l’équipement de base et les accessoires de montagne requis pour pratiquer du ski de rando :
- paire de skis légère, avec des peaux collées en-dessous
- bâtons de ski
- chaussures de ski de piste ou à inserts et permettant un débattement
- montées sur les kis, fixations de ski de randonnée
- kit de sécurité (sac à dos, Sonde, Pelle, DVA, etc.)

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Le snowboard
Le snowboard est au côté du ski alpin, l’un des sports d’hiver les plus populaires au monde. Si le flou persiste sur ses origines, on sait pour le moins que celui-ci serait apparu dans les années 1920. Sa pratique sera ensuite développée aux Etats-Unis avant d’intégrer pour la première fois les jeux olympiques à Nagano en 1998.
Le snowboard ou surf de neige tel qu’on le connaît aujourd’hui a été inspiré par le ski, le surf, le skateboard et la luge. Il existe plusieurs variantes du snowboard :
- Le freeride
- Le snowboard freestyle
- Le snowboard Urban
- Le snowboard halfpipe
- Le snowboard Boardercross et slalom
Comment pratiquer ?
Si vous savez skier, faire du surf et du skateboard, alors vous n’aurez pas de mal à vous initier au snowboard. En effet, ce sport d’hiver riche en sensations fortes consiste tout simplement à glisser sur la neige grâce à une planche, tout en restant debout.
Ce sport de montagne est né de la fusion de pratiques ancestrales : le surf venu des Îles hawaïennes et le ski sorti tout droit des montagnes scandinaves. Vous remarquerez ainsi que la position des snowboardeurs sur la planche est directement inspirée de celle du surf : position de profil, avec les pieds alignés l’un derrière l’autre.
La plus grande difficulté ici se trouve dans la gestion de l’équilibre corporel, car contrairement au ski, le snowboardeur n’utilise pas de bâton pendant qu’il glisse sur la neige. Il faudra donc faire preuve d’une grande maîtrise technique pour pouvoir gérer les obstacles tout en s’assurant de ne pas tomber.

Niveau de difficulté
L’autre grande difficulté réside en outre dans la réalisation des figures en plein air. Si cela peut être difficile pour les débutants, les habitués du surf et du skateboard s’en sortiront plutôt facilement cependant.
Equipements requis
Pour pratiquer le snowboard, il vous faut une planche de snow, des boots ou chaussures adaptées, une paire de fixations, un casque snowboard, une housse de protection pour votre planche, une paire de gangs, un bonnet, une écharpe et la tenue appropriée (généralement du même type que les vêtements de ski). La marque Arcteryx saura combler vos besoins en terme d’équipements.
Le snowkite
Le snowkite est né en France dans les années 1990. Inspiré du kitesurf, il se pratique en zone enneigé en snowboard ou en ski, tracté par une voile, mais avec une touche de difficulté accentuée par le caractère accidenté du terrain. Pour autant, le snowkite s’est imposé comme un sport de glisse sur neige sensationnel et populaire pour tous les amoureux des sorties hivernales en montagne.
Comment pratiquer ?
Avant toute chose, vous devez savoir que la pratique de ce sport hivernal ne s’improvise pas. Il faut beaucoup de préparation en amont, d’ailleurs il est généralement interdit sur les pistes de ski.
En pratique, le snowboarder ou le skieur qui fait du snwokite se laisse tirer sur la neige par une voile (ou aile ou kite), et lors de la glisse, il peut effectuer des sauts en fonction de sa maîtrise de cette activité.
Le parcours se décline sur de larges espaces enneigés à l’instar des lacs gelés ou des prairies. Très important, vous devez vous assurez que le terrain ne présente aucun obstacle : poteaux électriques, arbres, roches, clôtures, etc.
Niveau de difficulté
Si le snowkite semble plus facile que le kitesurf pour s’initier à la glisse tractée, il s’avère cependant qu’il repose sur des exigences techniques encore plus élevées pour mieux gérer les perturbations éventuelles des flux d’air. Ce sport d’hiver ne s’adresse qu’aux snowboarders et skieurs vraiment expérimentés.

Equipements
Pour faire du snowkite, il faut de la planche, un cerf-volant et d’autres accessoires indispensables :
La planche de glisse : celle-ci reste identique à celles utilisées pour les activités sportives hivernales : snowboard, ski…Aussi les dimensions par rapport à la descente ne changent pas. Sur les surfaces glacées, il est recommandé d’opter pour les skis de petite taille. Par contre, sur les terrains de neige poudreuse, l’usage d’un matériel plus large et plus long est vivement indiqué.
Le cerf-volant (aile, voile) : celui-ci doit avoir une taille comprise entre 5 et 12 mètre carré. La voile à caissons est le modèle le plus couramment utilisé, mais vous pouvez aussi choisir une voile de type kitesurf.
Les accessoires :
- Casque, gangs, vêtements de ski : éviter notamment les modèles en coton
- Harnais de kitesurf classique pour les débutants, ou baudrier d’escalade pour plus de sécurité et de confort
- Arva, pelle, sonde pour une pratique dans les zones à haut risque d’avalanches
- Leash pour attacher le kite à la planche
Le snowscoot
Le snowscoot est de plus en plus à la mode dans les stations de ski en France. C’est un sport de loisir et d’hiver qui offrent quasiment les mêmes sensations que le VTT, le BMX et le snowboard. Une fois lancé, celui-ci permet d’expérimenter la glisse sur neige sous un nouvel angle que ce soit en freestyle, freeride ou sur piste.
Le snowscoot a fait ses débuts en 1991. Il a été inventé par Franck Pétou, le célèbre rider pro BMX qu’on ne présente plus. Son inspiration vint de sa volonté d’expérimenter les mêmes sensations qu’offrait sa discipline sur terrain enneigé. Petit à petit, son invention se popularise dans le monde et le snowscoot devient une discipline olympique en 2006 lors des jeux de Turin.
Comment pratiquer ?
Le snow-scooter est constitué de 2 planches semblables à celles du snowboard, d’un guidon pour diriger le patin avant et d’un cadre. Il existe des modèles qui possèdent même un siège ou une fourche.
Pour pratiquer du snowscoot, il faut beaucoup d’adresse, d’équilibre, de coordination et une excellente habilité à faire travailler tout le corps au même moment. La sangle permet de joindre et tenir les deux pieds pendant la glisse. Toutefois, il est possible de sortir au besoin, un pied qui servira d’appui pour prendre plus d’élan, pour se rattraper après une faute de carre ou pour mieux appréhender une courbe.
Pour effectuer un virage à droite ou à gauche, on utilise simplement le guidon. Mais cette action doit s’accompagner d’un basculement de votre poids, à l’intérieur, sur votre jambe dans le but d’utiliser les carres des patins pour bien accrocher la neige et achever le virage.
Lors du virage, le rider doit fléchir les genoux, se positionner en avant et basculer ensuite son poids en arrière pour garder le contrôle au moment où le patin arrière dérape. Une phase d’apprentissage préalable est fortement conseillée avant de débuter.

Niveau de difficulté
La difficulté ici existe essentiellement au niveau des remontées mécaniques, mais vous pouvez très bien la contrôler avec un peu de maîtrise. Lors du trajet, vous devez juste maintenir votre posture de départ, c’est-à-dire, garder vos pieds dans la sangle et maintenir la perche entre les deux jambes. L’objectif est de rester sur un équilibre constant, tout en maîtrisant le guidon et en suivant une trajectoire rectiligne.
Si vous utilisez un télésiège, tout ce que vous avez à faire, c’est de tenir le guidon et de maintenir une stabilité sur les cales pieds. Reliez un leash au snowscoot puis attachez-le sur votre cheville pour ne pas être projeté sur la piste ou en l’air lors de la glisse. Au moins un pied doit rester dans la sangle.
Equipements
En dehors du masque et de la combinaison de ski traditionnel, il est recommandé de porter un casque de protection contre les chutes éventuelles, d’arborer des genouillères, ainsi qu’une dorsale. Tout ceci est très important pour votre sécurité, notamment pour les débutants qui peuvent manquer de pratique et donc être plus exposés aux chutes.
Pour ce qui est des chaussures, vous en avez l’entière liberté car le snowscoot ne requiert pas le choix d’un modèle particulier. Ainsi, vous pouvez opter aussi bien pour une paire de randonnée imperméable, pour des après-ski ou des chaussures de Snow.
Concernant le snowscoot, l’engin pèsent généralement 10 kg ou légèrement plus selon qu’il est équipé de suspensions, simple, double ou triple. Les modèles dotés de suspensions sont assez coûteux, mais ils ont l’avantage d’offrir plus de confort pendant la glisse et ils sont en plus adaptés pour faire du freeride. Enfin, ils offrent les mêmes sensations que le VTT.
La randonnée en raquettes
D’après les historiens, la raquette à neige aurait été inventée il y’a environ 5000 ans. Elle se développera ensuite au Canada en l’espace de 400 ans où elle était notamment utilisée par les amérindiens, les militaires, les trappeurs et les missionnaires.
Quoiqu’il en soit, la randonnée en raquettes est devenue de nos jours un véritable loisir dans les stations de sport d’hiver, et n’a rien à envier aux autres activités sportives comme le ski de fond ou la marche à pied.
Sur le plan purement sportif, le premier club de randonnée en raquettes a vu le jour en 1840 au Canada, sous le nom de Montreal Snowshoe Club. Ces dernières années, sa pratique s’est répandue et s’est popularisée en Europe.
Comment pratiquer ?
Vous n’avez pas besoin d’être un expert du ski pour pouvoir pratiquer la randonnée en raquettes. En effet, la raquette à neige qui constitue le point d’ancrage de ce sport d’hiver est très facile à utiliser. Celle-ci est composée d’un tamis et d’un système d’accroche. Il suffira juste au randonneur de la régler, puis d’enfiler ses pieds dans le système d’accroche et de serrer et voilà, il sera prêt pour une randonnée sportive sur la neige.
La randonnée en raquettes est une activité très silencieuse, douce et attendrissante. C’est l’une des façons les plus écologiques de pratiquer du sport en montagne pendant l’hiver. Tout en étant respectueuse de l’environnement, elle vous permet d’apprécier les paysages dans toute leur splendeur, d’admirer la profondeur des montagnes et de communier à distance avec la faune locale.

Niveau de difficulté
La randonnée en raquettes n’est pas une activité difficile en théorie. Si les randonneurs débutants peuvent se limiter à de simples petites balades de loisir…les plus expérimentés peuvent se permettre d’accentuer quelque peu la difficulté en surfant sur les grandes traversées, avec tous les obstacles et les risques que cela implique.
Ceci dit, ce sport d’hiver est vraiment accessible à tout le monde, car il n’exige aucune technique particulière. Au fil des années par ailleurs, la technologie des raquettes a été nettement améliorée de telle sorte qu’elles favorisent une marche naturelle même dans les devers. L’intégration d’une plaque rigide et d’une cale de montée réduit considérablement l’effort pour sa part ; tandis que les sangles de serrage à crémaillère assurent un maintien impeccable des pieds entre autres…
Equipements
En dehors de votre raquette de neige (surfer sur la légèreté et sur la qualité de réglage lors du choix), de nombreux petits autres accessoires vous accompagneront pendant la randonnée sur neige :
- Paire de bâtons rigides ou de bâtons télescopiques
- Une paire de guêtres si vous n’avez pas un pantalon imperméable intégrant un « pare-neige »
- Des chaussures de randonnée étanches et chaudes (la marque Sorel est un incontournable).
- Une veste et un pantalon de montagne adaptés, entièrement imperméable ou respirant pour une totale protection si les conditions météo se révèlent plus mauvaises que prévu
- Une paire de chaussettes chaudes à fibres creuses et bouclettes
- Sous-vêtements chauds (maillot, collant), sweat, veste polaire, une paire de moufles chauds et solides, des gangs, un foulard pour se protéger du vent et/ou du soleil, une casquette qui descend jusqu’aux oreilles ou un bonnet
- Un sac à dos pour votre eau, le déjeuner, indispensables de sécurité, etc.

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Notre sélection sports d’été en montagne
Le parapente
Le « parapente est un aéronef dérivé du parachute » qui permet de pratiquer le paramoteur ou le vol libre. Créé par David Barish en 1965, il sera commercialisé dès 1971 aux Etats-Unis. De nos jours, l’usage du parapente est très répandu et il constitue un sport et même un loisir pour bon nombre de vacanciers et autres amateurs en montagne. I
Le parapente qui n’a rien à voir avec le parachutisme entretient des liens plus ou moins étroits avec d’autres activités sportives aériennes comme le vol à voile ou le deltaplane.
Comment pratiquer ?
Si le parapente est un sport d’été qui fait rêver, car il offre la sensation de voler comme un oiseau, il ne se pratique pas n’importe comment cependant. De plus, il se pratique uniquement en zone montagneuse, très souvent dans les Alpes.
Le vol libre est une activité à haut risque. C’est pourquoi avant de débuter, vous devez pour votre propre sécurité vous rapprocher préalablement d’un centre agréé par la Fédération française de vol libre (FFVL). On retrouve ce type de centre dans la quasi-totalité des régions.
Toute précision étant faite, pour faire du parapente, le parapentiste s’attache d’abord dans une sellette qui est maintenue en l’air par une aile (ou voile) et des suspentes. La taille de l’aile dépend généralement du poids du pratiquant. Une fois dans les airs, celui-ci reste assis dans la sellette. Le parapente est tout aussi doté d’un accélérateur qui se manœuvre avec les pieds et des freins ou manettes à tirer.
Pour parvenir à voler, vous devez préalablement décoller à partir du haut d’une colline ou d’une montagne. Une fois lancé, vous devez légèrement tirer sur certaines suspentes (à droite ou à gauche) pour vous diriger en vol. Pour ce qui est de la vitesse de vol, vous pouvez la régler avec l’accélérateur, sinon, les courants et la force du vent peuvent également l’influencer. Après le vol, il ne vous restera plus qu’à atterrir bien évidement.

Niveau de difficulté
Le parapente est un sport de montagne et de loisir excitant certes, mais il présente tout aussi des risques. C’est pourquoi il est conseillé de s’entraîner rigoureusement avant de débuter une telle activité ; d’être aussi en excellente santé physique et mentale et d’avoir une haute connaissance des facteurs liés aux sports aériens.
En effet, pour pouvoir éviter les accidents éventuels, il est primordial de bien assimiler les techniques de ce sport. Si la plus grande source de danger reste le relief, il existe par ailleurs d’autres situations qui peuvent accentuer la difficulté de cette activité et vous exposer aux incidents de vol. C’est le cas entre autres, des turbulences, des câbles téléphoniques, des lignes électriques ou encore des conditions météorologiques.
Equipements
En plus de votre parapente, vous aurez besoin d’un casque de protection, d’une mousse ou d’un airbag à utiliser sur la sellette, des chaussures montantes, d’une radio pour suivre les fréquences, un altimètre, un GPS, un variomètre (indication de la vitesse verticale) et d’un parachute de secours…
Le deltaplane
Tout comme le parapente, le deltaplane est un sport de vol libre qui vous donne l’impression d’être un oiseau dans les nuages. Encore appelé aile delta, il doit son existence à Otto Lilienthal qui fabriqua « l’aile de Rogallo » en 1890. Cependant, le tout premier deltaplane fut inventé en 1811 par A. Berblinger. Et il aura fallu attendre jusqu’à 1960 pour voir apparaître un prototype vraiment efficace.
Aujourd’hui, le deltaplane permet de pratiquer une activité aérienne qui compte de nombreux adeptes dans le monde, avec notamment une forte communauté d’amateurs aux Etats-Unis. En France, sa pratique est encadrée par la FFVL et on recense environ 200 écoles et plus de 600 clubs qui permettent de s’initier à cette discipline et à d’autres sports aériens.
Comment pratiquer ?
Le deltaplane est principalement constitué d’une aile ayant la forme de Delta. En apparence, on dirait un magnifique petit avion, sauf qu’il ne possède pas de moteur. Celui-ci qui pilote le deltaplane s’appelle vélideltiste.
En pratique, le vélideltiste avant de s’envoler dans les airs, doit s’allonger sur un harnais profilé et intégral faisant corps après fixation avec la structure solide de l’aile. L’appareil est également équipé d’un « trapèze » que celui-ci doit manipuler de temps en temps pour aller en avant, reculer en arrière, aller à gauche ou à droite. Le trapèze permet également de régler la vitesse. Durant le vol, on ressent une grande sensation de liberté et de légèreté, tel un oiseau dans le ciel !
Niveau de difficulté
Le deltaplane est un sport aérien assez particulier. A la différence des autres disciplines aériennes qui agitent votre instinct de survie, cette activité est beaucoup plus sereine. Lors du vol, tout se passe quasiment en slow-motion, ce qui permet de planer en toute quiétude au-dessus des nuages et d’un paysage à vous couper le souffle.

Equipements
Pour pratiquer le deltaplane, il vous faut les indispensables suivants :
- Un casque aérodynamique de protection pour la tête
- Le harnais à fixer sur le squelette solide du delta : composé de grandes poches de rangement (notamment pour les housses) et d’une longue fermeture
- Le variomètre pour pouvoir détecter votre altitude pendant le vol, il existe des modèles équipés de GPS, optez pour ceux-là.
- L’altimètre pour avoir des indications sur l’altitude
- Les chaussures d’atterrissages adaptées
- Le parachute de secours
La randonnée
La randonnée pédestre ou en VTT est un sport de montagne que vous pouvez tout aussi envisager de faire pendant l’été. Excitant et parfait pour communier de plus près avec la nature, cette activité est sans aucun doute celle qui attire le plus d’amateurs en montagne. Au-delà de la perspective sportive, la randonnée dans les montagnes vous amène à la découverte des paysages qui vous entourent. C’est aussi une occasion pour se ressourcer, renouer avec le naturel et profiter de l’air pur loin de la pollution des villes.
Comment pratiquer ?
La meilleure façon de pratiquer la randonnée est d’intégrer un groupe ou un club. Il y’en a des tas en France. En général, le groupe décide de suivre un parcours spécifique et plus ou moins déterminé à l’avance. La randonnée peut se faire le temps d’une journée ou sur plusieurs jours.
Les randonneurs qui décident d’aller pour plusieurs jours peuvent dormir dans des refuges, de sortes de mini-habitations construites en montagne et qui les sont accessibles gratuitement.
La règle d’or pendant la randonnée est de rester sur le parcours ou alors d’éviter de sortir des sentiers suivis, ceci dans le but notamment de protéger la végétation et de ne pas troubler la quiétude des animaux. Autour des stations de ski, vous avez ainsi par exemple certains endroits qui font l’objet d’une protection et d’une interdiction aux randonneurs, parce que servant justement de refuge pour la flore et la faune.
Les randonneurs en VTT préfèrent généralement les reliefs montagnards pour les sensations fortes qu’ils offrent, particulièrement pour le « VTT de descente ».

Niveau de difficulté
La randonnée en montagne est une activité d’endurance qui exige d’être en très bonne condition physique et d’avoir un solide mental pour ne pas abandonner. Ce sport nécessite un très bon entrainement dans la mesure où les reliefs peuvent rendre la course en VTT ou la marche très difficiles.
De plus, il faut savoir qu’on n’est jamais assez sûr avec la météo dans la montagne. C’est un endroit où celle-ci (la météo) a la particularité d’être très instable. Les conditions météorologiques difficiles peuvent éprouver le randonneur et l’exposer à des risques plus ou moins élevés d’accidents aussi bien pour la randonnée pédestre qu’en VTT. Ainsi, avant de partir, il est toujours primordial de se renseigner sur la météo et d’être bien équipé…
Equipements
Pour une randonnée pédestre :
- Chaussures de marche adaptées
- Bâtons de marche
- Sac à dos de 30 l (randonnée à la journée), 40 (pour une rando itinérante avec transport de bagages) ou 50 litres en fonction de vos objectifs
- Sous-vêtements plus ou moins chauds en fonction de la destination
- un pantalon ample et léger
- un pull chaud ou une fourrure polaire
- un vêtement coupe-vent
- un vêtement imperméable
- une casquette ou un couvre-chef
- des gants fins, veste coupe-vent imperméable
Le matériel :
- prévoir des lunettes de soleil et de la crème solaire
- emporter une petite boîte à pharmacie
- gourde d’eau (1 ou 1,5 L)
- une boussole, K-way, téléphone portable, GPS et/ ou carte IGN
- un briquet, serviette de toilette et du papier hygiénique
- un couteau pliant
- lampe de poche
L’escalade
L’escalade est à la fois un sport et une activité de loisir qui consiste à progresser le long d’une paroi pour se hisser au sommet d’un relief (escalade en extérieur) ou d’une structure artificielle (escalade indoor), tout en suivant un cheminement précis (on parle alors d’itinéraire ou de voie), avec ou sans utilisation de matériel.
En pratique, le terrain d’escalade va des blocs à faible hauteur jusqu’aux parois de plus de 100 mètres de haut…il peut également être constitué des murs d’escalade. Sollicitant spécialement les muscles des bras, des jambes et du tronc, ce sport présente de nombreux bienfaits : développement de la souplesse, de la planification, de la force et de l’endurance musculaire, des capacités psychomotrices et de l’équilibre entre autres, etc.
Avec la randonnée, l’escalade est l’une des activités sportives les plus pratiquées en montagne pendant l’été.
Comment pratiquer ?
La pratique de l’escalade ne s’improvise pas, surtout celle pratiquée en extérieur et qui plus est dans les montagnes. Il faut une préparation et une formation à la base, et à cet effet il existe de nombreux centres et clubs d’initiation à l’escalade dans la plupart des régions françaises.
Pour ce qui est de la pratique en elle-même, le grimpeur muni de cordes ou pas, doit escalader des parois rocheuses en utilisant la seule force de ses bras et de ses jambes. Parmi les dérivés de l’escale, on retrouve la via ferrata et l’alpinisme.
La via ferrata consiste à grimper de façon horizontale sur les parois rocheuses en servant des échelles, des ponts ou des câbles, etc. Dans le cadre de l’alpinisme, le grimpeur doit escalader les hauteurs de cimes de montagnes enneigées ou gelées la plupart du temps. Pour y arriver, l’alpiniste en plus de l’équipement classique de l’escalade doit se servir d’un piolet qui se fixe dans les parois rocheuses, de broches à glace et porter des chaussures à gros crampons.

Niveau de difficulté
L’escalade est un sport réglementé et il existe des endroits précis et déterminés pour sa pratique. En France, un système de cotation permet de déterminer le niveau de difficulté de chacun des sites en question. La cotation est représentée notamment par un chiffre qui va de 3 à 9, suivi d’une lettre. Le chiffre 3 indique la difficulté la plus faible, tandis que le 9 représente la difficulté la plus élevée.
Dans le même sens, les lettres A indiquent la voie la moins difficile et C+ celle la plus difficile. Hormis en montagne, l’escalade peut également se pratiquer en salle (indoor) sur des parois artificielles. Dans ce cas, la cotation 3A représente la voie réservée aux débutants qui souhaitent s’entraîner ; et la cotation 9C la voie la plus difficile et destinée aux grimpeurs expérimentés. Considérée comme la plus difficile au monde, on retrouve la voie 9C uniquement en Norvège.
Pour finir, sachez qu’en escalade, chaque voie est cotée en fonction de l’endroit, de sa longueur, de la nature de la roche, de son inclinaison, des conditions physiques qu’elle implique pour son ascension, de la technique et du risque encouru en cas de chute…
Equipements
Voici le nécessaire pour faire de l’escalade en montagne en été :
- chaussons d’escalade : celles-ci favorisent une meilleure adhérence et un meilleur appui sur les pieds
- 1 sac à magnésie rempli, pour avoir les mains toujours sèches et faciliter la préhension de chaque prise
- 1 brosse à utiliser pour essuyer les traces de magnésie sur la roche
- 1 baudrier correspondant à votre morphologie
- Prévoir un système d’assurage pour contrôler la descente et pour assurer un partenaire
- Un mousqueton à vis qui permettra de fixer le baudrier au système d’assurage. Le modèle avec vis offre en effet une plus grande sécurité à la fermeture du mousqueton
- La corde d’escalade respectant les normes en vigueur en matière d’élasticité et de résistance. Prévoir également un sac à corde pour sa bonne conservation
- 1 casque, primordial pour se protéger contre les chutes de pierre et même en cas de chute tout simplement. Le grimpeur et l’assureur doivent tous les deux porter un casque
- Un téléphone ou tout autre moyen pouvant aider à appeler les secours en cas d’accident