
Le parapente est à la fois une activité de loisir et un sport en vol libre qui procure des sensations époustouflantes.
Découvrez dans cet article, toutes les informations utiles sur le parapente, ce qu’il faut savoir avant de se lancer, la formation, les meilleures destinations spots en France… Nous l’avions d’ailleurs évoqué dans notre article « quels sports pratiquer à la montagne ? ».
Débuter le parapente
Les règles de base du parapente
L’assimilation des règles de base et de la réglementation est une étape indispensable dans le processus d’initiation au parapente. Leur maîtrise vous permettra de voler avec plus d’aisance (ligne de conduite à tenir notamment), en toute sécurité, de mieux anticiper et éviter les dangers éventuels.

Voici l’essentiel des règles de base du parapente :
- En vol, les montgolfières et les planeurs ont la priorité sur les parentes
- Le parapentiste qui vole avec la montagne à sa droite a la priorité
- Il est interdit de faire un dépassement lorsqu’on vole près de la montagne
- Le dépassement (y compris celui d’un pilote de front) pendant le vol se fait par la droite
- Le parapente inférieur a la priorité au moment de l’atterrissage
- Il revient au pilote de prendre toutes les dispositions (dans la mesure du possible) pour éviter toute collision avec un autre aéronef
- En cas d’approche frontale entre 2 parapentistes, tous les 2 doivent changer de cap vers la droite. Toutefois, dans le cas d’un soaring d’arête ou de côte, il reviendra à celui dont la crête est à gauche de se déplacer pour permettre à l’autre de conserver le cap
- En vol thermique, la priorité revient au premier pilote à entrer dans le thermique. De même, c’est lui qui décidera de la direction de virage
- Il est interdit de voler tout près des oiseaux
Temps d’apprentissage du parapente
En France, l’apprentissage du parapente est accessible à tout le monde à partir de 14 ans et à condition d’être en parfaite condition physique. La formation se fait sous l’encadrement de moniteurs diplômés et professionnels, soit dans un club agréé FFVL de préférence, soit dans une école.
Toujours à propos de la formation, elle est très souvent dispensée sous forme de stage en deux temps :
- Une phase d’initiation au parapente qui dure 4 à 5 jours environ et qui consiste pour l’essentiel à l’apprentissage du gonflage de l’aile, de son fonctionnement, ainsi que des règles et techniques de base de cette activité
- Une phase d’autonomisation et de perfectionnement. L’objectif ici est d’accompagner l’apprenant vers son autonomie, ceci en l’aidant notamment à capitaliser l’expérience nécessaire pour voler seul en toute aisance. Les modules porteront en ce sens, sur l’assimilation des nouvelles méthodes conçues pour décoller, voler et atterrir facilement…y compris celles d’aérologies appliquées. Cependant, la maîtrise du parapente ne sera véritablement acquise qu’en pratiquant régulièrement et en étant confronté à des situations de découverte variées. Après, il n’existe pas de durée type pour devenir autonome en parapente, car chacun évolue à son rythme.
NB : Pour se former, l’aspirant doit préalablement s’inscrire auprès de la FFVL (Fédération Française de Vol Libre) et produire un certificat médical qui prouve son aptitude.

Bien choisir une aile de parapente
Pour bien choisir une aile de parapente, vous devez tenir compte de différents aspects au moment de votre achat.
La malléabilité : celle-ci détermine la capacité avec laquelle vous pourrez mettre votre aile de parapente en virage dans un temps court.
La souplesse : elle représente la flexibilité et la facilité avec lesquelles vous pourrez accomplir une manœuvre. Elle s’évalue en mesurant l’efficacité des déplacements et la sensibilité des efforts.
La stabilité : elle révèle l’attitude que votre aile peut adopter en fonction des différentes conditions météorologiques ou selon le niveau d’inclinaison.
Pour le reste, testez toujours votre aile de parapente avant de l’acheter et surtout, veillez à ce qu’elle soit adaptée à votre :
- Poids
- Expérience
- Manière de voler
- Aux sites sur lesquels vous volez
- Au nombre de vols effectué par an
- Aux conditions dans lesquelles vous volez, etc.
D’après les homologations définies par la FFVL, les nouvelles voiles de parapente sont classées en catégories A, B, C et D.

Schöffel – Women’s Ski Jacket Canazei – Veste de ski taille 38, rouge

Marmot – Warmcube 8000M Suit – Combinaison taille M, orange/bleu

Marmot – Warmcube 8000M Suit – Combinaison taille S, orange/bleu
Prix du brevet de parapente
Le brevet de parapente se décline en 2 sous-catégories complémentaires : le brevet initial et le brevet de pilote. Le prix varie très souvent d’un centre de formation à l’autre, mais atteint généralement 5000 euros pour l’ensemble.
Concrètement, la formation pour un Brevet initial composée d’un stage d’initiation et de deux stages de perfectionnement en quinze journées vaut suivant les cas, entre 1600 euros minimum et 1900 euros maximum.
De son côté, la formation pour un Brevet de pilote incluant un stage d’initiation plus trois autres pour le perfectionnement en 20 journées coûte 2000 euros au minimum et un peu plus de 2500 euros maximum en fonction du formateur.
Maitriser le parapente
Les connaissances de bases pour voler seul
Comme pour toute activité de vol, il est primordial de maîtriser les bases du pilotage avant d’essayer le parapente tout seul. Voici les principales connaissances de base que vous devez assimiler avant de prendre l’initiative de voler seul :

Le pilotage : On obtient la bonne incidence au niveau de l’aile du parapente seulement après son gonflage effectif. Quant à la vitesse-air, on l’entend et la sent grâce au vent et au sifflement induit.
Le décollage : avant de décoller, il faut attendre que le vent soit stable, idéalement lorsqu’il est dans une phase maximale de 20 km/h. il est interdit de décoller avec un vent tournant ou de travers. La course sur la plateforme de gonflage doit se faire à 10-15 km/h.
- La course d’élan progressive : pour exploiter au mieux la pesanteur, il est conseillé au pilote d’adopter une position penchée vers l’avant dans sa course, puis d’allonger sa foulée au fur et à mesure qu’il se sentira moins lourd.
- Le décollage en lui-même : le décollage doit s’opérer avec la plus grande finesse, raison pour laquelle il faudra freiner tout en douceur avant de quitter le sol. Ensuite, il faut laisser l’aile voler (sans freiner) et s’éloigner du relief si vous êtes dans un endroit où il y’a des turbulences.
L’installation en bonne et due forme dans la sellette : plusieurs éléments sont à prendre en compte ici :
- L’effet du gradient : plus on monte, plus le vent devient plus fort et plus la vitesse-air augmente…
- Décollage sur une falaise : le décollage ici doit se faire quand le vent est faible pour la simple raison que la falaise peut parfois engendrer des rouleaux potentiellement dangereux. Le pilote devra gonfler et visualiser son aile très rapidement, s’assurer que le gonflage est parfait sans avoir à se recentrer puis courir en recherchant la vitesse idéale avant de faire le saut
- Sur terrain pentu : favorise un gonflage rapide parce qu’idéal pour décoller avec un vent fort. Cependant, il ne sera pas aussi facile de s’arrêter que sur terrain plat
- Sur terrain plat : décoller lorsque le vent est faible pour se protéger des rouleaux. L’avantage du terrain plat est que vous pouvez vous arrêter assez rapidement
- Décollage à faible vitesse : cela arrive généralement lorsque la course du pilote est insuffisante. Dans ce cas, on peut observer deux réactions. Premièrement, l’aile fait une abattée dans le but de retrouver sa vitesse normale, mais perd de l’altitude en exposant le pilote à 2 risques : frontale ou toucher le sol. Deuxièmement, l’aile s’embourbe sans toutefois chercher à aller de l’avant obligeant le pilote à décrocher ou à atterrir en douceur s’il est proche du sol
La plateforme de gonflage : sa pente doit être moyenne de préférence, avec une finesse un tout petit peu plus accentuée que celle de l’aile. Aussi, elle doit être dégagée et bien propre. Si elle est trop pentue, elle risque d’entraîner un freinage long et précoce. De même, si elle est trop plate, le maintien de l’aile gonflée s’avérera éprouvant et fatiguant.
Le gonflage : il se fait en quatre étapes qui permettent de décliner le profil de la voile et d’hisser celle-ci au-dessus du pilote :
- L’impulsion initiale : relâchement des bras vers l’arrière et vers l’avant
- La montée des bras pour accompagner celle des élévateurs
- Le lâché des avants : cela doit se faire au moment où la voile n’offre plus aucune résistance, et en utilisant les freins pour contrôler la trajectoire
- La temporisation : elle a pour but de vérifier que l’aile est bien gonflée et qu’elle ne présente entre autres, aucune cravate ou des nœuds(…).
La rampe d’envol : la rapidité de l’envol dépend de la raideur de la pente. La finesse de cette dernière doit également être inférieure à celle de l’aile. Trop de verticalité nuira à l’envol dans la mesure où l’aile se verra imposer une très forte trajectoire en piqué, avec le risque que celle-ci (l’aile) se referme et dépasse le pilote.
La pente doit avoir un angle de 45° maximum, dans le cas contraire, il faudra prendra de grosses précautions pour pouvoir freiner en toute sécurité. L’augmentation de la pente induira une incidence toute aussi importante (cassure de pente convexe). Par contre, si elle diminue, l’incidence diminuera elle aussi (cassure de pente concave).

Problèmes de gonflages et précautions à prendre
- Aile pressée suite à une trop forte impulsion initiale : dans ce cas freiner fortement et lâcher les avants pour s’arrêter de toute urgence
- Aile paresseuse à cause d’une trop faible impulsion initiale : accélérez votre course dans ce cas, tout en maintenant solidement les avants
- Aile présentant des nœuds : interrompre le gonflage et recommencer
- Aile mal gonflée ou fermée : le cap dans ce cas doit être rectifié du côté opposé à celui où l’aile part
- Aile gonflée qui ne monte pas (effet spi) : tirer dans ce cas sur les 2 élévateurs de l’arrière pour la mettre en drapeau,, sans freiner toutefois
- Brindille dans les suspentes : arrêter et recommencer
Plier une aile de parapente
Plier un parapente est primordial pour conserver sa qualité et s’assurer ainsi qu’il durera et nous servira plus longtemps. Il existe plusieurs techniques ou façons de plier une aile de parapente. Découvrez-les plus connues ci-dessous :
Le concertina
C’est l’une des méthodes de pliage d’aile de parapente les plus rapides, mais également l’une des plus délicates car elle peut l’endommager si vous vous y prenez mal. De plus, elle peut être difficile à réaliser en cas de vents forts.
Techniquement, pour faire un concertina, on commence en pliant la moitié de l’aile côté gauche de façon à former un accordéon au niveau du centre, puis on plie l’autre moitié côté droit. Lorsque c’est fait, on plie ensuite au centre et tout au long du bord de fuite… et c’est tout.

Carinthia – D1200x – Sac de couchage en duvet taille 230 x 85 cm – L, rouge

CASCO – SP-4 – Casque de ski taille S – 52-56 cm, noir/gris
L’emballage de compression
Cette technique est l’un de celles que les pilotes utilisent le plus, car elle est très simple et efficace. De plus, c’est une technique assez légère. Pour réaliser un emballage de compression, vous devez :
- sortir et aplatir le centre du parapente, puis tirer les freins tout en maintenant une distance d’un mètre avec le bord de fuite
- faire ensuite un pli en forme de S dans les deux côtés vers le centre et tout le long du bord de fuite. Sortir l’air contenu à l’intérieur et enrober la partie déjà pliée avec un harnais
- continuer en fixant l’aile entre les jambes. Après quoi, plier le parapente sur lui-même et l’introduire dans le sac. La queue du parapente restera à l’extérieur, mais cela ne dérange pas.
Comment sortir l’air ? Montez sur le parapente et positionnez-vous face au bord d’attaque.
Le tube
Ce n’est pas une technique à proprement parler, mais plutôt un sac de pliage du parapente qui permet de gagner en temps. Pour l’utiliser, vous devez placer le sac le long du bord d’attaque jusqu’à la moitié du parapente. Traînez-le (le sac) jusqu’à la limite, en prenant soin de ne pas déplacer le bord. Utilisez ensuite un genou pour fixer le sac au même moment que vous l’étirez pour faire entrer le reste du parapente. Une fois que le parapente étiré est dans le sac, il ne vous manquera plus qu’à plier tout le long.

Faire un looping en parapente
Le looping est l’une des plus vieilles manœuvres acrobatiques. C’est vers 1995 qu’il fut inventé par André Bucher. En pratique, cette manœuvre consiste pour le pilote à passer par-dessus le milieu de la voile. Cette acrobatie s’effectue en deux temps : l’entrée et la sortie.
L’entrée
Celle-ci peut se faire de 3 façons :
Entrée à partir d’une spirale asymétrique :
- commencer en exécutant une spirale asymétrique dynamique et en mobilisant beaucoup d’énergie
- inverser le sens de rotation de la spirale dans le bon timing en réalisant un tour de l’autre côté, exactement comme pour le wing-Over
- déplacer la sellette au début de l’exercice, immédiatement après avoir passé le plus haut point dans le dernier tour de la spirale
- tirer ensuite le frein, avant de se balancer en-dessous de la voile (cette technique permet d’exécuter le lopping plus rapidement et plus sûrement)
Entrée à partir d’une spirale engagée :
C’est la technique que les pilotes utilisaient autrefois (avant l’invention de la spirale asymétrique) pour entrer en looping. Elle est très dangereuse, car dans la plupart des cas elle entraîne des chutes près du voile. A moins d’avoir un parapente vraiment dynamique et une excellente maîtrise des loopings en général, il n’est pas du tout recommandé d’utiliser cette méthode.
Entrée à partir d’un Wing-Over :
Celle-ci nécessite d’avoir un parapente hyper dynamique. Si tel est le cas, il vous suffira d’augmenter graduellement l’amplitude d’un Wing-Over de telle sorte que vous puissiez réaliser une série d’inversions.
La sortie
Elle est très simple. Dans les trois cas, vous devez juste dissiper l’énergie de façon graduelle en faisant un à deux tours à 360°.
Attention : pour faire le looping, il faut avoir beaucoup d’énergie. Assurez-vous par ailleurs que vous maîtrisez bien les spirales asymétriques et les wing-overs avant de tenter quoi que ce soit.
Que faire en cas de fermeture du parapente ?
La fermeture du parapente est une déformation brusque d’une partie ou du profil d’ensemble de l’aile. Celle-ci est généralement la conséquence d’un angle d’incidence très faible (causé par un mouvement de tangage ou une turbulence) qui empêche le maintien de la surpression interne. On parlera d’une fermeture asymétrique si c’est un seul côté de l’aile qui est affecté, dans le cas contraire, on dira que c’est une fermeture frontale.
Pour gérer une fermeture du parapente, il faut pour l’essentiel manœuvrer pour garder la maîtrise de votre cap. Une telle maitrise est nécessaire pour empêcher le changement de direction imposé par la fermeture de déboucher sur une collision avec un autre aéronef ou sur un retour sur la pente. En cas de fermeture asymétrique, vous devez immédiatement reporter votre poids dans la sellette (côté opposé à la fermeture) pour éviter d’aggraver la mise en virage. Vous devez le faire en évitant notamment de tomber sur le côté fermé. Vous pouvez pour cela, vous accrocher au faisceau d’élévateurs sur le côté qui vole.
En général, le report de poids s’avère suffisant pour régler le problème et maintenir le cap de départ, sinon, vous pouvez toujours rajouter un léger freinage. Au cas où le report de poids s’avère inefficace, vous pouvez tenter de gérer la fermeture en reprenant le contact au frein sur le côté fermé. Le mouvement doit alors être bref et ample.
En cas de fermeture :
- s’il n’est plus possible de piloter l’aile, lancez immédiatement le parachute de secours si vous voyez que le relief ou le sol est proche
- s’il est toujours possible de piloter l’aile, mais que l’altitude est faible, la meilleure chose à faire sera de se focaliser sur la trajectoire et l’atterrissage sans chercher à résoudre le problème

Parapente et tourisme
Où faire un baptême de parapente en France
Que ce soit pour un stage d’autonomisation ou simplement pour un baptême de parapente, il existe de nombreuses destinations en France où vous pouvez vous rendre pour cela. Voici notre top 5 des meilleurs endroits pour faire un baptême de parapente en France :
Parapente dans le Puy de Dôme
Le Puy-de-Dôme désigne à la fois le nom du département et du volcan endormi qui s’y trouve. S’élevant à 1465 m de haut, cette roche volcanique est l’un des sommets les célèbres du Massif Central. Situé à juste 15 kilomètres de Clermont Ferrand, il se présente comme le meilleur point de départ pour faire un baptême de parapente. Le Massif Central offre une vue splendide, avec une succession de reliefs peu élevés et propices pour la pratique en toute sécurité du parapente. On n’oublie pas le Puy de la Tourte et le Puy Mary, tous deux situés aussi dans le Massif Central et très prisées pour cette activité.
Parapente dans les Hautes-Alpes
Les Hautes-Alpes regorgent de somptueux spots pour faire un baptême de parapente. Il en est ainsi du spot de Ceillac. Situé à l’est de Gap, notamment dans le parc naturel du Queyras, cette vallée offre un magnifique spectacle sur les Alpes, depuis le Massif des Ecrins jusqu’au mont Viso (à l’Est) et le mythique Mont-Blanc. A découvrir également en vol, les magnifiques paysages lunaires offerts par les douces ascendances. La réservation y est possible en toute saison et un vol biplace dure généralement une vingtaine voire une trentaine de minutes.
Parapente à Grenoble
Le parapente est une activité de vol libre très répandue au sein de la population Grenobloise. Il faut souligner en effet, que cette région de France offre un relief plus que propice à cette pratique, ce qui en fait d’ailleurs l’une des destinations les plus prisées en France pour faire du parapente. Ici, en plus des Alpes, vous avez l’Isère et le Massif du Vercos qui offrent un panorama merveilleux. A Grenoble, vous pouvez faire votre baptême de parapente à Saint Hilaire du Touvet (c’est ici qu’est organisé tous les ans la mythique « Coupe Icare ») ou à Autran Lans en Vercos.
Parapente à Millau
Millau est une ville de France qui doit sa célébrité à son viaduc. Mais surtout, il s’agit d’une localité étonnement bien située pour la pratique des sports nature. C’est ici qu’est niché le somptueux Parc naturel des Grands Causses, qui s’ouvre sur les Gorges du Tarn à quelques kilomètres des Cévennes. Située à 1h seulement de Montpellier, Millau vous offre un site naturel plus qu’exceptionnel pour profiter du parapente en toute saison.
Parapente dans le Finistère au Menez Hom
La Bretagne est une région à laquelle on ne pense pas tout de suite lorsqu’on parle du parapente et pourtant… ! En effet, le Menez Hom qui y culmine à 330 mètres de haut est une destination insolite pour un baptême de parapente en France. Celui-ci vous permet de jouir d’une vue splendide et exceptionnelle sur l’ensemble de la Baie de Douarnenez, le rade de Brest, la presqu’île de Crozon…bref, c’est une destination qui donne envie. De plus, on y retrouve également une école de parapente.
Prix d’un baptême de parapente
Le prix d’un baptême de parapente n’est pas fixe car très souvent, il varie en fonction d’un certain nombre de situations. Les éléments qui influencent le prix d’un vol en parapente :
- La période de l’année et le moment de la journée au cours duquel a lieu le vol. Il faut savoir en effet que la durée des vols et la prise d’altitude dépendent dans une certaine mesure des ascendances thermiques. Par exemple, un vol qui a lieu quand le soleil est au plus haut dans le ciel peut durer pratiquement 1h. Or, plus il dure, plus son prix sera élevé.
- Le choix du spot, celui-ci joue un rôle plus ou moins important dans la définition du prix d’un vol en parapente par le professionnel
- La loi de l’offre et de la demande. Par exemple, la réservation est moins coûteuse en dehors des jours fériés et des vacances scolaires.
Le tableau suivant vous présente un récapitulatif des fourchettes qui sont généralement appliquées :
Formule | Durée du vol | Prix |
Découverte / Baptême court | 10 à 15 min | 50 à 60 euros |
Baptême long / Vols thématiques | 30 à 45 min | 120 à 200 euros |
Stage d’initiation | En 5 journées | 400 à 900 euros |
Prix d’un stage complet de parapente
Un stage complet de parapente inclut un stage d’initiation et un stage de perfectionnement. Dans la plupart des cas, l’école de formation met à votre disposition tout le matériel indispensable : casque, voile, parachute de secours et sellette. Après, il vous reviendra de compléter votre équipement en fonction de la période et des conditions météorologiques.
Concernant le prix, celui-ci dépend très souvent de la saison, du centre de formation choisi et du fait que vous ayez déjà ou non votre propre équipement. Pour vous donner un exemple, voici une fourchette de prix à laquelle vous pouvez vous attendre :
- 450 à 690 euros pour le stage d’initiation
- 550 à 690 euros pour le stage de perfectionnement
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