Quelques conseils pour débuter l’escalade

Sommaire

L’escalade est une activité physique et sportive de plus en plus populaire en France. On y dénombre ainsi des dizaines de milliers de licenciés qui nourrissent une véritable passion pour ce sport de grimpe qui peut être pratiqué en extérieur comme en salle. Apprenez-en plus dans la suite de cet article.

Débuter l’escalade

Escalade en salle ou en extérieur

Si les premiers grimpeurs n’ont pas connu les salles, aujourd’hui l’escalade en intérieur est le pont de transition par excellence vers celle des falaises. Vous l’aurez compris, l’escalade en salle est conseillée pour débuter et l’escalade en extérieur en tant que sport de montagne pour les grimpeurs aguerris.

escalade en salle

L’escalade en falaise (extérieur) nécessite plus de matériel

En salle, pour grimper vous aurez juste besoin de vos chaussons, vos vêtements de sport, votre magnésie et votre baudrier. Le reste du matériel (dégaines, cordes aux pieds) étant déjà installé sur place.

En extérieur en revanche, les falaises ne sont jamais complètement équipées. Très souvent, en plus de l’équipement de base, vous devriez sortir avec une bonne douzaine de dégaines et une corde de 60 à 70 m. Chaque sport de montagne demande en effet d’être correctement équipé.

Des techniques différentes dans les deux cas

Avant de grimper en falaise, vous devez obligatoirement maîtriser certaines techniques de corde, comme :

  • Savoir grimper en tête
  • Les manœuvres de réchappe
  • Et la pose d’une moulinette, etc.

Différence au niveau de la lecture de la voie

En salle, la difficulté est amoindrie par la fixation sur le mur de différentes prises de couleurs qui déterminent chacune, un niveau de voie.

En extérieur par contre, il n’y a aucun code couleur pour vous orienter dans les placements, ce qui complique davantage la lecture et le repérage des prises, notamment pour les novices.

Pratiquer l’escalade seul

Vous pouvez pratiquer l’escalade en groupe ou seul. Dans le dernier cas, il est primordial de prendre quelques précautions et d’assurer ses mouvements pour pouvoir grimper jusqu’au sommet en toute sécurité. Retrouvez nos conseils pour escalader tout seul ci-dessous :

Ce qu’il vous faut comme équipement

Escalader en solo revient à dire que vous n’aurez pas un coéquipier pour vous assurer. Dès lors, il est indispensable de bien s’équiper et se protéger en conséquence. Pour une escalade auto-assurée, prévoir au moins un casque, des chaussons adaptés, un baudrier, des absorbeurs de chocs, des mousquetons et des gants, etc. Tout cet ensemble contribuera à ralentir des chutes éventuelles. Si vous avez besoin de vêtements chauds, la marque Rossignol s’y prête parfaitement.

Il est possible également d’opter pour une escalade intégrale mais alors, vous n’aurez aucune protection à votre disposition.

Les techniques à appliquer

Dans les deux cas (escalade avec auto-assurage ou escalade intégrale), il y’a des techniques appropriées que vous devez nécessairement suivre. Tout le corps doit être utilisé, notamment les mains, les pieds et les jambes. Pour progresser, il faudra s’en remettre à sa propre force. En solo, il faudra surtout :

  • accrocher parfaitement les mousquetons à la corde pendant qu’on grimpe
  • se servir du dispositif choisir pour ralentir et amortir une éventuelle chute
  • s’appuyer contre les supports à l’aide des pieds
  • rechercher la stabilité en utilisant l’une des mains pour achopper les mousquetons et l’autre pour s’agripper aux rochers
  • utiliser les deux mains pour s’harponner aux parois si vous faites l’escalade intégrale
bienfaits de l'escalade

Les bienfaits de l’escalade

L’escalade est une activité physique et sportive qui procure des sensations intenses. Elle est accessible à tout le monde, à condition d’être en excellente forme. D’ailleurs, elle possède de nombreux bienfaits pour votre santé :

  • musculation des épaules, des cuisses, des fessiers, des abdos, des cuisses et des bras
  • développement des fonctions cognitives : concentration, sens de l’anticipation
  • élimination des calories, vous pouvez brûler 540 à 750 Kcal en 1h d’escalade
  • gestion du stress car ce sport favorise la sécrétion de l’endorphine qui est l’hormone du bien-être
  • développement de l’équilibre, de l’agilité et de la souplesse
  • apprendre à maîtriser le vertige

Les nœuds en escalade

Il existe certaines règles de sécurité que vous devez obligatoirement connaitre quand vous débuter l’escalade. Assurant votre survie en cas d’éventuelle chute, les nœuds font partie de ces règles.

Les nœuds de jonction

Ceux-ci vous permettent d’atteler entre elles 2, par exemple si vous devez escalader une voie de 70 m et que vous n’avez que 2 cordes de 40 m ou si vous possédez une corde cassée. Le nœud de pêcheur double est le plus connu de tous. Celui-ci vous permet d’attacher 2 cordelettes entre elles. Ce nœud est utilisé pour les nœuds très complexes comme le nœud de Prusik.

Les nœuds d’ancrage

Le grimpeur s’en sert par exemple lorsqu’il veut s’accrocher en toute sécurité et avec efficacité sur le relais d’une falaise en haut. Le nœud de huit en double est souvent très utilisé à cet effet. Réalisé à partir de 2 brins de corde, il sert généralement de nœud d’ancrage au grimpeur une fois en haut d’une voie. Ne pas l’utiliser pour grimper en moulinette.

Les nœuds d’assurage

En général, ils sont réalisés autour d’un objet (corde, mousqueton…) pour garantir l’auto-assurage et l’assurage. Ce sont en outres des nœuds autobloquants qui facilitent la descente en rappel. Le nœud de cabestan en est le plus illustre et le plus facile à effectuer. Les grimpeurs l’utilisent souvent pour se vacher au relais une fois arrivés au sommet de la falaise.

Les nœuds d’encordement ou d’arrêt

Ils vous permettent de vous attacher en toute sécurité avant d’escalader. Sa composante la plus importante est le nœud de huit. Celui-ci vous lie à l’assureur en bas et vous soutient en cas de chute. L’encordement du nœud de huit doit se faire au pontet inférieur et supérieur du baudrier.

Comment progresser rapidement

L’escalade est un sport exigeant pour lequel il n’est pas toujours évident de passer les caps et assurer sa progression.  Découvrez-ci-dessous, 5 astuces pour progresser rapidement lorsque vous faites de l’escalade :

Grimpez plus souvent

Si vous voulez progresser rapidement, ne vous limitez pas à grimper une seule fois par semaine. Cela ne vous aidera qu’à maintenir votre niveau. Par contre ce sera le cas en grimpant 2 ou 3 fois par semaine.

Identifiez et améliorez vos points faibles

Pour mieux les déceler, prenez conseil auprès d’un moniteur ou des autres grimpeurs. Et une fois que vous saurez quels sont vos faiblesses, vous devriez juste les travailler à l’aide d’exercices et d’entrainement pour en faire des atouts.

Travaillez sans cesse la technique

Beaucoup de paramètres entrent en jeu ici. Mais pour faire court, la meilleure façon de gagner en technique est de prendre des cours d’escalade où il vous sera donné un tas d’exercices. De plus, il faudra privilégier les sorties en falaise et escalader le maximum de blocs et de voies. En le faisant, vous verrez votre carnet gestuel s’enrichir de façon naturelle.

Escaladez avec du monde

Pensez à escalader assez souvent avec d’autres grimpeurs. Vous pourrez apprendre beaucoup de leurs conseils, observer leur style, tirer profit de leur niveau et assimiler leur manière de pratiquer…

Donnez plus de plaisirs à vos séances

Au lieu de grimper toujours et toujours dans la même salle, faites place à la variété sinon vous pourrez vite vous lasser. L’idéal pour progresser serait donc de varier vos pratiques (courses en montagne, grandes voies, bloc, couenne, etc.), les sites d’escalades et les salles. Il n’y a pas mieux pour se fixer de nouveaux challenges et booster votre motivation.

Bien s’équiper pour l’escalade

Choisir son baudrier

Le baudrier est un accessoire indispensable pour faire l’escalade, surtout pour la sécurité. Avant de le choisir, il faudra définir au préalable son utilisation : glace, grandes voies, falaise, escalade en intérieur…Pour l’achat, voici les principaux critères à regarder :

baudrier escalade

Le pontet

C’est cet élément qui vous permet d’encorder. Sur le marché, vous avez des baudriers équipés d’un pontet simple (modèle de base) et les harnais à double pontets. Ces derniers sont nettement plus confortables que les premiers et sont plus adaptés pour une pratique régulière.

Réglage

Les baudriers ajustables, dotés d’élastiques ou de sangles (1 ou 2) au niveau des cuisses et d’une boucle de serrage à la taille sont excellents. Aussi, ils ont l’avantage d’être légers par rapport aux baudriers réglables.

Confort

La largeur des sangles, le rembourrage, l’épaisseur et la matière du baudrier (ou harnais) peuvent modifier la sensation de confort. Globalement, le baudrier sera plus confortables si ses sangles sont davantage plus larges.

Type de boucle

Vous pouvez opter soit pour un harnais avec boucle automatique à ajuster simplement, ou avec sangle ajustable.

Porte-matériels

À moins que vous n’ayez prévu de porter un grand nombre de vaches, dégaines, coinceurs ou mousquetons (…), en général on peut se limiter à 2 porte-matériels pour l’activité en salle. Ceux-ci doivent être rigides ou semi-rigides, souples, convenables, pratiques et accessibles.

D’autres critères qui pourront vous orienter :

  • votre morphologie
  • votre taille
  • le poids du baudrier (privilégier la légèreté)
  • la technologie (modèles Kinetic Core, Split Webbing et Fuseframe notamment pour la légèreté et le confort), etc.

Choisir ses chaussures d’escalade

Le choix de vos chaussons d’escalade déterminera votre efficacité et l’adhérence de vos pieds sur les prises et les blocs. Il y a 3 paramètres que vous allez devoir concilier :

chaussures escalade

Le confort

Pour mieux grimper, il faut d’abord que vous vous sentiez bien dans vos chaussons. Pour cela, certains éléments joueront inévitablement un rôle essentiel : sa forme, la gomme (adhérente et rigide), la pointure, les carres de la semelle (privilégier l’équilibre entre le grattonnage et l’adhérence) et le serrage (lacets, scratch ou ballerine).

Le terrain

Le choix se fera en fonction de votre pratique dans ce cas : escalade en falaise, en extérieur, en intérieur, en blocs, et sur des voies plus ou moins engagées, longues. Du rythme de pratique aussi : occasionnellement, chaque semaine.

La technicité

Cela implique de tenir compte de vos besoins, votre expérience, votre façon de grimper lors de l’achat, en particulier le résultat que vous attendez de vos chaussures d’escalade. Il ne faut pas se contenter d’acheter des chaussures de montagne classiques.

Choisir ses cordes

Il existe 4 types de cordes d’escalade et globalement, vous devez les choisir en tenant compte de leur diamètre, de la dynamique de leur allongement, du poids au mètre et du nombre de chutes qu’elles possèdent.

corde escalade

Les cordes à simple

On les reconnaît par le « 1 » inscrit sur leur étiquette. Utilisées essentiellement en salle ou en couenne, leur diamètre varie entre 9.4 et 10.5 mm pour un poids entre 60 et 70g/m. Il vaut mieux s’en servir uniquement sur les sites sur lesquels il n’est pas nécessaire de faire de rappel pour descendre.

Les cordes à double

Elles sont reconnaissables par le « ½ » imprimé sur l’étiquette. Ces cordes sont extrêmement fines, elles pèsent seulement 40 et 50g/m, avec un diamètre étroit de 7.5 et 8.5 mm. Dotées de 2 brins qui assurent une double sécurité, vous pouvez les utiliser pour faire un rappel. Elles sont parfaites pour l’escalade des grandes voies, en montagne et pour les descendes en rappel peu importe les conditions.

Les cordes jumelées

Identifiables par le « 8 » sur l’étiquette, elles sont très peu utilisées. Leur diamètre est plutôt étroit, entre 7.7 et 8 mm, avec un poids de 37g/m par brin. Les cordes jumelées sont plus adaptées pour l’escalade sur glace et les randonnées. Elles peuvent avoir une longueur de jusqu’à 40m.

Les cordes multi-label

Apparues en 2006 sous l’impulsion de Beal, elles associent toutes les homologations et les avantages des modèles sus-évoqués. On y retrouve donc de la finesse, de la légèreté, de la résistance, en plus d’une grande capacité d’amortissement des chutes sur 1 ou 2 brins et de gestion des rappels. Toutefois, leur tout petit diamètre fait qu’elles s’usent beaucoup plus rapidement. Sinon, elles répondent aux exigences des grimpeurs aguerris et sont convenables pour pratiquer plusieurs sortes d’escalades.

Entretenir ses cordes (plier / laver)

Après plusieurs séances en falaise, vos cordes d’escalade peuvent conserver la saleté. Toute chose de susceptible de limiter vos performances et de les faire vieillir précocement. C’est pourquoi il est important de bien les entretenir.

Laver ses cordes d’escalade

Il existe deux façons de les laver : à la main ou à la machine.

Lavage à la main

  • remplissez un récipient d’eau tiède et savonneuse (privilégier un savon doux)
  • trempez votre corde dans l’eau et brossez-la à l’aide d’une brosse spéciale cordes dotée de poils durs
  • répétez le brossage si cela s’avère nécessaire

Lavage à la machine

  • utilisez une lessive sans chlore, douce et parfaitement dosée
  • le lavage doit se faire sans essorage et à 30° maxi

Après le lavage (dans l’un ou l’autre cas), vous devez sécher votre corde à l’abri de toute source de chaleur et du soleil. Une fois séchée, rangez-là soigneusement dans un sac à corde et dans un endroit où il ne fait plus de 25°.

Plier une corde d’escalade

Une corde bien pliée est belle à regarder. Mais surtout, elle se déroule et s’utilise plus facilement. Pour plier votre corde, vous pouvez utiliser plusieurs techniques. Voici quelques-unes :

Le tour de poignet

Pour appliquer cette technique, on casse le poignet toutes les fois qu’on ramène la main.

Le pliage à bout de bras

C’est la technique classique. Vos mains doivent être assez grandes pour pouvoir tenir la corde, et vos épaules assez robustes. En effet, le pliage à bout de bras est très épuisant. Pour plus d’efficacité, vous devez étirer les boucles toutes les fois que vous ramenez vos mains.

Le pliage homologué NF

De toutes les techniques, c’est la seule qui bénéficie d’une homologation. On la réalise avec une seule extrémité :

  • remplir l’extrémité sur elle-même
  • enrouler cette dernière sur les brins
  • passer ensuite le bout dans la boucle et verrouiller

Autour du cou

Cette technique est convenable pour ceux qui ont les épaules fragiles et des mains toutes petites. Cependant, il faut s’assurer que la corde ne soit pas trop sale pour éviter les désagréments. Il est possible de plier la corde derrière la nuque tout en longueur, en réalisant des ganses de part et d’autre pour limiter les vrilles. Le portage en revanche sera un peu encombrant.

Construire son mur d’escalade

Les préalables à la construction :

  • prévoir une place suffisamment adaptée pour grimper en totale sécurité
  • aménager un grand dégagement devant le mur
  • se procurer le matériel indispensable (tournevis, marteau, visseuse, scie à bois, perceuse, clé allen (8mm), mèches en bois, tasseaux en sapin, vis à bois, prises d’escalade, équerres en acier, chevilles adaptées, panneaux de contreplaqué…)

La construction en elle-même

  • préparez la structure du mur d’escalade, en formant un cadre avec les tasseaux coupés
  • utilisez les équerres pour assembler les tasseaux
  • fixez le cadre au mur en prenant le soin de marquer les endroits à visser au feutre
  • vissez les panneaux de contreplaqué sur les tasseaux (le cadre)
  • sélectionnez et marquez les positions des prises
  • vissez les prises au mur

Conseils pour pratiquer l’escalade

Comment se muscler les doigts

Il est important pour tout grimpeur de se muscler les poignets et les mains afin d’appréhender les prises avec plus de force. Voici 4 exercices qui vous aideront en ce sens :

  • Le wrist curl, et exercice consiste à réaliser des flexions de poignet avec une haltère (prise en supination), coude sur le genou et en effectuant des mouvements contrôlés et lents. A répéter au moins 10 fois ;
  •  Le reverse wrist curl, ici les flexions de poignet se font de manière inversée avec une haltère (prise en pronation). Fléchir le poignet vers le bas – en ayant le coude sur le genou- et le remonter vers le haut tout en étirant les muscles. A faire 10 fois ;
  • Le marteau, tenir un marteau par le manche (en bas) et engager des wrist rotation ou rotations de poignet. Dans le même temps, faire tourner le marteau de droite à gauche. 5 répétitions de chaque côté ;
  • Les extensions de doigts, elles se concentrent essentiellement sur les muscles des mains. On utilisera un objet dédié ou un élastique pour faire pression sur les doigts.

Se muscler les avant-bras

Tout comme celle des doigts, la musculation des avant-bras très importante en escalade. Vous pouvez le faire en utilisant l’un des entrainements suivants :

Les tractions

Au-delà des avant-bras, elles permettent de travailler tout l’ensemble du bras. Il vous suffira juste de vous suspendre à une barre de traction.

La marche du crabe

Bras tendus, jambes pliées à 90°, placez-vous sur les mains et sur les pieds puis déplacez-vous vers le sol avec le dos et en regardant le plafond.

Les flexions des poignets

Bras tendus vers l’avant, vous devez ensuite ramener les doigts vers vous en levant le haut de la main. Pensez à alterner avec les mains ouvertes et les poings serrés.

Le « Rice Bucket »

C’est un entrainement simple, constitué de 10 exercices qui consistent à plonger les mains dans un contenant rempli de riz :

  • Fermeture de poing
  • Ouverture de poing
  • Rotation extérieure
  • Rotation intérieure
  • Le gauche-droite
  • L’avant-arrière
  • Saisie avec les doigts
  • Malaxage avec le pouce
  • Pince

Passer un devers en escalade

Nombre de grimpeurs vous diront que leur bête noire ce sont les devers. Il faut dire en effet que ces profils sont particulièrement intimidants de par leur taille. Voici 7 conseils imparables pour réussir à passer un devers en escalade :

devers escalade

Garder ses bras tendus

L’erreur que commettent souvent la plupart des grimpeurs lorsqu’ils veulent passer un devers, c’est de tirer plus qu’il ne faut sur les bras. Afin d’être efficace et de réduire au maximum les contraintes, vous devez garder les bras tendus, avec les muscles relâchés le plus possible.

Se tourner de profil

Le fait de se tourner de profil vous aidera à garder les bras en extension et de limiter au maximum les blocages. Grâce à cette technique, vous pouvez atteindre les prises les plus éloignées en fournissant beaucoup moins d’effort.

Utiliser les lolottes en abondance

Cette technique vous permet de renforcer la symétrie entre les 2 pieds en les plaçant en écart et très hauts, tout en descendant le genou. Attention cependant, si elle facilite le passage des devers, elle reste tout de même très éprouvante pour les genoux.

Foncer !

On peut très vite se fatiguer sur un devers, tant il est éprouvant physiquement. Il vaut mieux donc ne pas y trainer et avancer le plus possible. Surtout, avant de partir prenez le temps de bien visualiser votre itinéraire et une fois lancé, soyez dynamique et tonique.

Récupérer de temps en temps

Penser à récupérer chaque fois qu’une bonne prise pointe son nez. Profitez de ce moment pour vous délayer les bras. Bien que partielle, cette phase de récup vous aidera à repartir avec plus de tonicité. Les sections rapides devront donc être alternées avec des temps de récupération pour respirer, se calmer et réfléchir sur la manière d’aborder la suite…

Savoir assurer en escalade

L’assurage en escalade est une question de vie ou de mort, car elle suppose que l’assureur tient la vie du grimpeur entre ses mains. Ci-dessous, on vous livre 4 astuces pour assurer comme un chef en escalade :

assurer en escalade

Le double check

C’est la première chose à faire pour assurer comme il se doit. Il s’agit d’une vérification mutuelle à faire avant toute chose par le grimpeur et l’assureur :

L’assureur doit vérifier que :

  • le nœud a été fait par le grimpeur
  • qu’il (le nœud) est bien fait et parfaitement serré
  • que la longueur de corde après le nœud est suffisante (dans le cas d’un nœud en huit) ou s’il y’a un nœud d’arrêt (dans le cas d’un nœud de chaise)
  • le grimpeur possède une quantité suffisante de dégaines pour équiper les voies

Le grimpeur quant à lui vérifie que :

  • le mousqueton de sécurité est verrouillé comme il se doit
  • le dispositif d’assurage a été bien mis en place par l’assureur
  • la corde a été placée dans le sens qu’il faut pour garantir l’assurage
  • un nœud a été réalisé en bout de corde pour prévenir les surprises désagréables lors de la descente
  • l’assureur est concentré et prêt à assurer

Rester en alerte et garder l’œil sur le grimpeur en tout temps

L’assureur doit rester très attentif quand le grimpeur est déjà dans la voie. Ce faisant, il doit être prêt à empêcher la moindre chute au besoin. La concentration étant de mise, il faut éviter de se laisser distraire par les pensées, les discussions et ce qui se passe autour de soi.

Se positionner de telle sorte que cela facilite l’assurage

Evitez qu’il y’ait trop d’écart entre le départ de la voie et votre position. Restez campés sur vos pieds et gardez les bras bien tendus vers le grimpeur pour être prêt à l’attraper par les fesses pour freiner ou accompagner une chute éventuelle. La vigilance doit être renforcée dans les 2 ou 3 premiers points de la voie. Il faudra être prêt dès lors, à ravaler parfaitement le mou pour empêcher le retour au sol.

Toujours garder l’une des mains sous le dispositif d’assurage

Qu’il s’agisse d’un dispositif auto-freinant ou de type plaquette, il faut savoir les utiliser si l’on veut bien assurer. Si vous avez encore des limites en ce sens, le mieux sera de vous rapprocher de l’initiateur de votre salle ou du BE pour compléter vos connaissances. Au demeurant, dans un cas comme dans l’autre, ne lâcher jamais la corde avec la main qui est placée en bas du dispositif.

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